Nouvelle confirmation de la qualité du travail réalisé par les professeurs et étudiants de l'ENSATT sur des textes francophones.
Emeutes, de Pierre-Louis Rivière, dans un premier temps...
La mort de soi dans sa longue robe de mariée, ensuite, de Guy-Junior Régis, un jeune auteur haïtien dont nous devrions bientôt publier au moins un texte (prix du concours ETC_Caraïbe)... sinon plus si affinités partagées.
C'est en tout cas un auteur impressionnant par l'univers qu'il développe dans une langue personnelle mais accessible. Pas facile à faire passer en lecture, mais pari réussi pour l'équipe de jeunes lecteurs qui restaient cependant sur pas mal d'interrogations à partager avec l'auteur.
J'ai aussi revu Ciels, de Wajdi Mouawad... et je reste à regret tout aussi dubitatif qu'à Avignon... et la fin me paraît tout aussi grand-guignolesque... Mais il n'y a rien à faire : la "force de frappe" du créateur fonctionne quand même sur une bonne part du public. Tant mieux !
J'ai assisté par ailleurs à la présentation d'une étape de travail dirigée par Valéry Warnotte (un des metteurs en scène des pièces d'Olivier Coyette) avec des acteurs américains sur des textes de Novarina. Une gageure, dont on devine déjà une part de la richesse à travers la "mise en espace" proposée. C'est avec plaisir que j'essayerai de voir le résultat final.
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