jeudi 29 juillet 2010

Une journée type à Saint-Antoine-L'Abbaye

J'ouvre la fenêtre de ma chambre et je découvre le paysage. Plutôt sympa Saint-Antoine, non ?

Au festival TEXTES EN L'AIR, les journées commencent par une pérégrination poétique. Une balade dans la région, agrémentée de lectures chaque jour différentes. Un beau succès puisque dès le premier jour, une cinquantaine de festivaliers sont présents pour un parcours "Marche & rêve" animé par l'atelier Encre Fushine. Toujours dans le coup (qu'on ne se fie pas à la brosse qu'il tient en main), le président du festival (le sympathique Yves) est évidemment l'un des premiers à suivre la route tracée par Gilbert et son équipe. Dommage qu'un genou douloureux me prive du plaisir de les suivre cette année. Grrrrr !


Les CONVERSATIONS LOUFOQUES ont été imaginées par Perrin Griselin et Sylvain Levey. Une revue quotidienne de l'actualité et de l'état du monde sous forme de courts dialogues décapents et impertinents. Ça fait mouche... grâce à un travail d'écriture qui ne doit rien au hasard. Etre invité à TEXTES EN L'AIR, ce n'est pas de tout repos pour les auteurs !


Toute la journée, les activités se succèdent sans transition : lectures, table ronde, cartes blanches...

...avec notamment une très belle présentation par Carole Thibaut de son nouveau texte L'ENFANT commencé lors de sa résidence de l'an dernier à Saint-Antoine. Prise par le temps, elle a laissé le très nombreux public - hé oui, on refuse parfois du monde à Saint-Antoine ! - sur sa faim en s'arrêtant après une heure. Tant mieux pour l'éditeur : il faudra acheter le livre pour connaître la fin de l'histoire !

Une jeune chanteuse aussi, Anaïs Kaël, qui a choisi d'aller à la rencontre de son public via internet et... une caravane originale. Elle avoue se sentir bien plus proche des comédiens de l'itinérance que du show-bizz. Ce que l'on peut comprendre !!!


Et toujours la mêle foule !


Enfin, la journée se termine par un spectacle en chantier : III, de Philippe Malone, par le Théâtre Narration. Une belle variation sur le RICHARD III de Shakespeare revisité sur fond de lutte de pouvoir dans le milieu économique. Un travail fort intéressant à tous points de vue, qui n'aura hélas pas bénéficié des meilleures conditions : un froid de canard auquel peu de spectateurs s'étaient préparés.


Brrrrrr ! Malgré tout, j'ai pour ma part ressenti à la fois l'intelligence de la réécriture et de la construction des personnages encore à l'état d'ébauche sur scène. Ce qui me donne envie de suivre l'évolution du spectacle qui devrait être créé dans sa forme définitive d'ici deux ans.

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