vendredi 17 septembre 2010

L'incendie de la ville de Florence

J'ai assisté ce soir à une répétition du spectacle L'INCENDIE DE LA VILLE DE FLORENCE. J'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir toute l'énergie et la pertinence que cette jeune équipe a mis dans l'appropriation du texte d'Olivier Coyette. Surprenant !!!


Le texte de la pièce sera publié le jour de la première, le mardi 21.

1 commentaire:

deashelle a dit…

Le public est sous le livre qui égrène les images de merveilles humaines époques et horizons confondus. Brouhaha étourdissant tant il y en a. Quand la page blanche se meut, la page est pliée en deux, au creux du pli, quatre femmes, de chair, de cheveux, de rires, d’humeurs et de voix surgissent et s’élancent au plus près du public, comme la voile dans le vent. Qui souffle ? Pour aller loin, au près serré, à travers les déferlantes…. Nouvelles Euménides ? Leur chaleur caresse le premier rang, facettes dévoilées, elles Vivent. Leurs voix émeuvent, leurs gestes captivent, parlent les yeux… Ecoutez-les respirer, faites de même, voyez battre leur col plein de vie, vous sentirez la vie déferler. C’est ce qu’elles font tout au long du spectacle, une ode à la vie. Quatre voix de femmes qui ne font qu’une, qu’un chant réveillant la torpeur moderne. A la bouche un poème d’élan, de ravages, d’existence. J’aime donc j’existe… Elles racontent, en faisant tout autre chose - qu’on se gardera bien de vous dire, pour ménager l’effet de surprise. Ne sont-elles pas multi-tâches… ? Elles racontent, en feuilletant une encyclopédie. Mais sous ce réel récité, il y a l’à venir qui va éclore des bouches vivantes…
Le poème a été écrit pour elles, par elles ? Par un homme qui veut percer leur mystère, le connaître enfin, les dévoiler, qui a lâché ses balises pour traverser l’océan. Il y a tant de culture, de tissu complexe fabriqué par l’humanité, tant à découvrir, à apprendre, à faire connaître. Où est l’essentiel ? Wikipedia s’en mêle… recherche, la ville de Florence est passée au peigne fin…., l’histoire, l’actualité, peintures d’une époque, d’une réalité ? L’art, peinture d’une réalité plus haute ? Jamais vue ? Voici une pièce de théâtre audacieuse et innovante… Las, voici l’avenir, une page blanche, lieu de tous les possibles, angoisses gommées, tant la vie peut être présente et vive, si on le veut. Que sommes-nous maintenant, une cacophonie ? Alors que tout se joue à l’intérieur. Et qu’il faut oser dire, atteindre le vrai et le senti, faire péter les nœuds, se mettre en colère, pleurer et trouver et pincer cette corde ou cela vibre et où cela vit… la femme ose, la vie déferle. Nous ne sommes pas des cellules virtuelles ou mortes…