Un petit tour à Lyon, au Théâtre Nouvelle Génération, pour le festival RE-GENERATION. D'abord et avant tout pour la lecture des deux derniers finalistes du Prix Annick Lansman. Mais aussi pour animer une rencontre sur les "Ecritures contemporaines québécoises", voir quelques spectacles et assister à la présentation de quelques projets.
Le premier spectacle vu, pour tout petits à partir de 3 ans, PIERRE A PIERRE présenté par El teatre de l'Home dibuixat (Espagne), nous ouvre une malle à souvenirs à partir de cailloux et de coquillages qui deviennent au fil du récit objets, décors, personnages. A voir la tête des petits spectateurs, la proposition fait mouche.
LA CONSTELLATION DU CHIEN, de Pascal Chevarie, a été beaucoup apprécié par une grande part des partenaires du Prix Annick Lansman. Le texte vient d'être publié chez nous. J'étais donc curieux d'entendre pour la première fois sa mise en lecture dans ce cadre. Pari réussi puisque Chris Sahm et quatre jeunes comédiens (Céline Dumas, Aurélien Villard, Simon Jouannot et Jessica Jargot) ont investi la pièce avec talent. Même si le public était plus jeune que l'âge auquel le propos semble s'adresser, la grande attention et les signes discrets de connivence ont montré que la lecture faisait mouche. L'auteur étant présent, une rencontre a pu s'improviser à l'issue de la présentation.


Enfin, la soirée s'est clôturée sur une vision, là aussi très personnelle, de LA BELLE AU BOIS DORMANT, revisité par Il teatro del piccione sous le titre ROSASPINA. Deux comédiens talentueux, des marionnettes et une réécriture originale.
Evidemment, la question fondamentale que je me pose à chaque fois est : pourquoi ? Quels enjeux portent ces réécritures de contes ? Que veut-on dire en fin compte aux jeunes à qui on les prose ? Et la réponse n'est pas forcément évidente dans tous les cas.
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