vendredi 29 juillet 2011

B... comme BOHRINGER !!!


Nouvelle journée à Saint-Antoine. Presque la routine... enfin façon de parler. Balade littéraire avec l'excellent Laurent Marielle Trehouart, apéro-rencontre, lecture de "B" d'un autre de nos auteurs, Eric Durnez (qui est ici chez lui depuis bien longtemps), "amorce" toujours avec lui à la librairie avec d'autres extraits de textes...

Il faut dire qu'en plus de tout cela, il encadre un groupe de jeunes en immersion théâtrale. Et visiblement ça se passe plutôt bien.

Premier spectacle du jour : PHEDRE... A PEU PRES.  Maurice Hébert et Benoît Olivier ont fait un saut d'Avignon où ils terminent leur festival dans le Off pour nous donner une version toute personnelle de l'oeuvre de Racine. Le public marche à fond, même si le spectacle pose quelques questions sur les objectifs réels de la compagnie. Débat. Chouette, on en parlera au prochain apéro !!!


Et toujours autant de monde dans les salles qui affiches complet !!!

Déjà sur l'esplanade du festival un orchestre de la région a pris d'assaut le podium. Avouez que dans un tel cadre, ça a de l'allure !!!


Mais tiens... comme cet homme ressemble à Richard Bohringer. Mais oui, c'est lui, il signe ses livres à la librairie en toute simplicité, presque incognito.

On le retrouvera plus tard, sur scène cette fois pour son spectacle TRAINE PAS TROP SOUS LA PLUIE...

Je l'ai vu plusieurs fois sur scène, avant... 

Je me rappelle notamment ce fabuleux L'OUEST, LE VRAI ! (avec son complice Roland Blanche) donc j'étais sorti complètement bluffé. Et avide de redécouvrir toutes les pièces de Sam Shepard. 

J'avoue sincèrement que je n'aurais sans doute pas eu l'idée d'aller le revoir aujourd'hui. Mais voilà, à Saint-Antoine, on ne se pose pas de questions, on y va tous ensemble. Et on redécouvre un homme que la vie a certes meurtri, mais qui se joue sur scène de son parcours difficile, de ses excès, de sa maladie, pour nous donner une leçon d'humour et de vie. Généreux oui ; politique et poétique aussi. 

J'ai pris ces deux bonnes heures de bonheur comme un tout, un cadeau d'un presque ami qui se raconte, qui se lit, qui nous parle de "la famille" au sens large, qui nous titille un peu aussi. Alors oui, Richard, merci. On serre les rangs, comme tu nous l'as demandé. Même si on ne glissera pas de bulletin dans l'urne. Du moins pas en France !

:o)

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