lundi 26 décembre 2011

NOEL AU THEATRE

NOEL AU THEATRE, c'est un festival organisé par la Chambre des Théâtres pour l'Enfance et la Jeunesse. On retrouve au programme à la fois des spectacles déjà présentés aux rencontres de Huy, donc en principe rodés, voire retravaillés, et d'autres productions qui seront seulement présentées en août 2012 et qui en sont donc aux toutes premières représentations. Cette année, je n'assisterai pratiquement qu'aux créations.

Ainsi, aujourd'hui, j'ai eu l'occasion de découvrir trois spectacles. 


MON COQ EST MORT, du Skat Théâtre, est basé sur l'ouvrage "Quatre poules et un coq" de Lena et Olof Landström.Mais... le coq ne se pointe pas et les poules vont tour à tour jouer son rôle tyrannique. Le spectacle très enlevé fait montre d'une belle folie mais on s'en lasse rapidement faute d'une écriture solide et structurée. Il reste beaucoup de travail à la jeune compagnie pour transformer l'essai. Ce n'est pas impossible. A revoir lorsque tous les éléments auront trouvé leur place.

J'ai été davantage séduit par TOUTE SEULE (La Berlue). Il faut dire que je suis un inconditionnel des albums de Grégoire Solotareff et que l'adaptation de Violette Léonard est assez bien réussie. Le ton est juste ; la rencontre placide entre la petite fille et l'ours est à la fois irrationnelle et empreinte d'une belle tendresse. Pour ma part, j'ai rarement vu une adulte (Bénédicte Mottard) jouer une petite fille de 7 ans avec autant de justesse aux côtés de Luc Fonteyn qui joue le rôle de l'ours avec une grand sobriété. Reste à mon sens à donner plus de corps au troisième personnage (Céline Taubennest) qui à la fois raconte, crée les cadres successifs et participe à l'intrigue en soufflant une douce peur au coeur de la forêt. Son contrepoint pourrait être plus dense et ancré, plus fou, moins vaporeux. Mais là aussi, on en est aux toutes premières représentations...


Vu enfin le GRIMM du Théâtre Maât. L'anecdote est simple : les deux frères, pressés par leur éditeur, se chicanent pour trouver l'inspiration à la fois dans les livres de contes déjà édités (ah ce sacré Charles Perreault qui a déjà presque tout écrit !) et leurs propres rêves inspirés par une muse musicale qui vient bien à point. C'est plaisant, relativement classique mais bien construit et bien interprété.

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