samedi 7 janvier 2012

JTC à Tunis : rencontres-débats et librairie

Première journée de la rencontre-débat sur le thème "Quel avenir pour le théâtre après les révolutions arabes ?" Intéressantes interventions d'invités venant de Tunisie, d'autres pays arabes et d'Europe.


Présence de la Fédération Wallonie-Bruxelles à travers Sylvia Botella, rédactrice en chef de la revue SCENES (qui a présenté de manière claire et motivante, le récent numéro spécial consacré au printemps arabe vu par une série d'observateurs théâtraux)...


...mais aussi, au cours du débat, du délégué Wallonie-Bruxelles en poste à Tunis, Daniel Soil, très présent dans et autour du festival.

Bien entendu, les interventions étaient à intérêt variable, mais globalement elles ont permis de mieux comprendre la situation. Avec un coup de coeur pour Sonia Zarg Ayouna qui a exprimé, avec beaucoup d'émotion, le point de vue désemparé de jeunes artistes qui ont envie de faire leur métier dans les meilleures conditions possibles, et surtout de rencontrer des publics... sans être obligés de se coller une étiquette sur le front, post-révolutionnaire ou autre.

Evidemment, ces colloques sont aussi l'occasion d'échanges informels. Ici par exemple, une partie de la délégation WB retrouve Roger Assaf, directeur du théâtre Chams, que j'avais déjà rencontré à plusieurs reprises chez lui au Liban, notamment avec la CITF.

J'ai aussi vu un spectacle hollandais sur lequel je ne ferai aucun commentaire et, en soirée, UN POINT C'EST TOUT, de Xavier Duringer. Une occasion de voir avec grand plaisir sur scène l'actrice qui m'avait touché ce matin...

...mais aussi de découvrir ce lieu étonnant qu'est le théâtre L'Etoile du Nord.




Ah oui, une librairie est installée dans le hall d'un centre culturel en plein centre-ville durant tout le festival. Les observateurs reconnaîtront nos couvertures des deux côtés de la table. Car une sélection d'ouvrages Lansman - notamment ceux de Gustave Akakpo invité à jouer son spectacle CHICHE L'AFRIQUE - sont présents grâce à la collaboration avec les éditions Sahar. Merci, chers collègues.

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