vendredi 21 septembre 2012

Garuma, du théâtre populaire grand cru.

Tout commence par une parade dans les rues, comme avant un grand match. Entre samba et majorettes. La fièvre monte.


Puis on se retrouve assis sur des bancs incertains installés sur un parking. Mais ça pourrait aussi être sur un terrain vague, une friche industrielle, ou au milieu d'un vrai stade de football. Et c'est parti pour 75 minutes d'un vrai spectacle populaire conçu à partir d'une formation que le théâtre de l'Ancre (de Charleroi) était allé donner à l'Ecole d'Art dramatique du Maroc. Burlesque, presque parodique, la pièce évoque un jeune joueur sorti de la misère la plus grande pour se retrouver dans le luxe le plus clinquant. Car sans en avoir l'air, ce spectacle aborde à des degrés divers de vraies problématiques sociales. Pas de grands discours, non, mais des scènes burlesques où, ça et là, le drame naît, se développe, éclate pour finir par emporter celui qui n'a pas su résister aux sirènes de la gloire.
Moi, j'ai beaucoup aimé ce travail de jeunes comédiens marocains, belges et français. Et je suis heureux d'avoir pu convaincre la CITF de soutenir le projet.

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