samedi 24 août 2013

CEAD MONTREAL : Des lectures riches et variées...













Moment attendu évidemment. Mon amie Marie-Eve Huot dirigeait la lecture de DES PIEDS ET DES MAINS, de Martin Bellemare, une texte ludique pour 4 ans et plus. Pas facile de rendre en lecture une pièce plutôt destinée à du théâtre d'objets et de marionnettes. Mais pari tout à fait réussi : beau rythme, trouvailles, humour décalé dans les petits détails, et des comédiens à la fois talentueux et bien dirigés. Public ravi et commentaires positifs. Et en plus un éditeur dans la salle prêt à suivre les recommandations de sa complice québécoise en publiant trois textes de cet auteur pour les plus de 4 ans dans un même volume. Et peut-être un autre, UN CHATEAU SUR LE DOS, qu'elle a mis en scène et qui tournera prochainement à Montréal et à Québec. A suivre...


 Une belle occasion aussi de présenter Marie-Eve à Nadine Chausse, responsable de la Maison des auteurs du festival des Francophonies en Limousin. (Photo Emile Zeizig)

16h - LES EAUX USEES, de Justin Laramée.

Un texte étrange, à large connotation cinématographique, mêlant réalisme et onirisme dans l'entremêlement de quatre personnages aux motivations personnelles ambiguës se dévoilant peu à peu au fil de la pièce. Une fable qui pourra sans doute encore progresser dans son partage avec le public si l'auteur resserre et clarifie les enjeux. Et surtout un vrai grand défi pour les metteurs en scène qui voudront s'y attaquer. Mais on sait que ce type de challenge ne fait pas peur, ici au Québec.

19h - AU NOM DU PERE ET DU FILS ET DE J.M. WESTON, de Julien Mabiala Bissila

Pas de surprise, je connaissais le texte. On a vécu une lecture pleine de punch et de numéros d'acteurs qui resteront dans les annales. Reste que, pour moi, la tension se diluent peu à peu et que, sans doute, la pièce gagnerait en impact et profondeur si Julien se permettait moins de digressions et de redondances dans un parcours où la langue porte à la fois le dit et le non-dit avec brio. Le trop est souvent l'ennemi du bien, non ? Gageons qu'à l'épreuve de la scène, connaissant l'auteur, les choses évolueront encore positivement.










 21h - MOZIKI / LIKELEMBA / TOUT YA BIBISH


Plein de promesses mais un peu trop léger pour présenter un véritable intérêt. La décontraction, ça ne s'improvise pas. Je pense que le public plein d'empathie pour l'initiative méritait un peu plus de préparation et de rigueur dans la présentation... La sympathique et talentueuse Bibish nous doit une revanche, et aussi à sa complice qui a donné ce qu'elle pouvait dans ses lectures (et même un bout de chanson).

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