Comme partout en Europe, ce samedi marque la dernière ligne droite de la campagne éditoriale. Des défilés colorés envahissent les rues paisibles de la ville
Dans le cadre d'une rencontre culturelle, le Ministre de la Culture Theodor Paleologu est présent à Sibiu. J'en profite pour lui reparler de la CITF et de l'attente (un peu longue) de la confirmation de l'adhésion de la Roumanie. Il me promet de reprendre le dossier et de répondre prochainement au courrier que je lui ai envoyé à la fin de ma présidence.
Le contact est bon ; ce ministre me semble sympathique, ouvert et intéressé.
L'après-midi commence par un spectacle pour enfants venant de Leeds (GB). Je ne voudrais pas être désobligeant, mais cette performance (gentillette) n'est pas à la hauteur d'un tel festival. Pourquoi donc, une fois de plus, ce secteur ne fait-il pas l'objet d'une attention au moins aussi grande que pour les spectacles destinés aux adultes ?
Quel contraste avec les deux productions (du jour) du Théâtre Radu Stanca mis en scène par Silviu Purcarete. Les géants des montagnes est étrange, envoûtant. Quant au Faust, il est tout simplement gigantesque (dans tous les sens du terme) avec plus d'une centaine de comédiens (professionnels et étudiants en théâtre), dont le remarquable Ilie Gheorghe (Faust) et la sublime (je pense que je n'ai jamais utilisé ce terme dans mon blog) Ofelia Popii (Mefisto).
Anecdote : Une partie du spectacle, dans un grand brassage délirant, ressemble il est vrai de loin par sa forme à un bout de spectacle du Théâtre du Soleil. Une voix admirative et inconnue (elle le restera) à quelques pas de moi : "Génial ! On dirait du Dragonne !" Belle reconnaissance roumanesque, cher Franco !
Il est tard le soir quand je rentre à l'hôtel... sous une lumière jaunâtre très étonnante.
A suivre...
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