lundi 26 juillet 2010

Ça touche à sa fin

Avec AU MILIEU DE CE TROUBLE, ARRETONS-NOUS UN INSTANT] ET JOUONS DANS LE NOIR, la compagnie Ecknobul - Sur le fil s'approprie une partie du texte de Régis Duqué (DANS LE NOIR) que nous venons de publier. Récit éclaté, tourbillon des personnages à rôles muliples, histoire pseudo-policière mâtinée d'un humour parfois volontairement un peu potache, comédiens oscillant entre un jeu classique et une décontraction de bon ton dans le théâtre contemporain, ce projet rejoint celui de compagnie comme le groupe TOC et nous livre un autre visage de ce que peut être le théâtre d'aujourd'hui. 

C'est intéressant à découvrir, plaisant à suivre comme une bande dessinée, avec le petit plus (pour moi) de faire connaissance avec le travail du metteur en scène, Vinciane Geerinckx avec laquelle je suis en contact depuis quelques temps.


Autre lieu, autre ton. Josef Nadj présente, dans le IN, sa nouvelle création LES CORBEAUX en compagnie du musicien Akosh Szelevenyl. Impôssible à raconter, si ce n'est qu'on y retrouve à la fois l'oiseau (dont la mauvaise réputation est tenace) et une nette allusion aux flots de pétrole qui poluent nos océans. Le danseur va jusqu'au bout de son projet puisque c'est noir comme corbeau qu'il termine sa "danse". Ne me demandez pas si j'ai aimé. J'ai été fasciné, ça oui. Conscient aussi de vivre un moment sans doute important dans le parcours de ce grand homme qui m'a précédemment provoqué de grandes émotions. Et s'il n'y avait cette musique trop présente sur la fin alors qu'on a juste envie de partager le calvaire de l'animal (et du danseur), je dirais que j'ai passé une heure hors du temps. En tout cas, elle restera certainement gravée en moi comme une image indélébile.


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