mercredi 14 juillet 2010

PHILIPPE AVRON, TOUT DANS L'EMOTION

J'ai eu mon feu d'artifices à moi, ce 14 juillet. Pas de belles fusées multicolores mais un récital d'intelligence et d'émotion avec Philippe AVRON.

J'avais déjà vu l'ébauche de son nouveau spectacle au Théâtre de la Vie à Bruxelles (voir ce blog). J'ai donc été chanceux d'arracher une place (merci Jean-Gabriel Carasso) pour une représentation annoncée comme complète (les suivantes le sont tout autant).

Je connais assez bien Philippe, ce grand comédien qui a joué à Avignon alors que je n'étais qu'un gamin. J'ai coédité plusieurs de ses textes. J'avoue donc avoir été très ému de découvrir son état quasi d'épuisement sans doute dû aux fortes chaleurs. Au point de me demander s'il allait pouvoir achever la représentation.

Mais il a assumé, tout dans l'émotion, en ne se réfugiant pas dans des pirouettes dont il a le secret. Une belle et grande communion avec le public aussi ému que lui, souffrant avec lui, conscient du cadeau qu'il lui offrait...

A travers son père, Montaigne et les caprices d'un chat philisophe, Philippe nous a tous bluffé. Et quand sont arrivés les applaudissements, ils portaient autant les remerciements d'un public conquis que le soulagement réciproque de constater que l'acteur avait trouvé la force de boucler la boucle dans une sorte de communion avec ceux qu'il aime et qui l'aiment.

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