
Et le résultat est édifiant. Pas d'artifice, mais une parole pure, bienveillante, presque souriante pour dire la misère, la tromperie, la désilusion, le sacrifice... jusqu'à la mort froidement déclinée en statistiques édifiantes.
Aidé seulement par des éclairages intelligemment codés et quelques sons, le comédien se fait conteur et alterne le récit, la parole directe, l'envolée lyrique... plongeant ainsi le public dans une émotion non feinte, non fabriquée...
Pour ma part, c'est toute mon enfance autour d'un grand-père mineur (car les Belges souffraient aussi au fond de la mine) qui est revenue à la surface au détour d'un détail, d'une anecdote...
Ce spectacle simple, souple, à la fois dénonciateur et chaleureux, théâtralement bien construit, devrait parler tant aux aînés qu'aux jeunes. J'espère qu'il aura l'occasion de se montrer au plus large public possible. Quitte à battre le record de la version italienne qui a été jouée plus de... 500 fois.
A noter que le spectacle est encadré par une exposition et la projection de "rencontres" sur le terrain avec les personnages qui ont inspiré l'écriture.
A noter que le spectacle est encadré par une exposition et la projection de "rencontres" sur le terrain avec les personnages qui ont inspiré l'écriture.
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