lundi 12 septembre 2011

Une journée bien remplie !

Le festival ZONES THEATRALES est intensif, c'est le moins que l'on puisse dire. Les activités se succèdent à un rythme rapide. Rencontre avec les intervenants...


...lectures, spectacles (pas de photo car il est interdit dans prendre), etc.


J'ai été très séduit par la lecture de II, un texte de Mansel Robinson, traduit et lu par l'excellent Jean-Marc Dalpé et une jeune comédienne, Elkanha Talbi, qui m'a fait grosse impression par la sobriété de sa prestation mais aussi l'émotion qu'elle a pu faire passer à travers son personnage.


C'était aussi la soirée inaugurale officielle. Plaisir déjà de voir le CED-WB parmi les partenaires affichés un peu partout. Plaisir de retrouver les fonctionnaires canadiens que j'ai connus grâce à la CITF Roger, Ghislaine, Monique et Marie-Josée qui a, en quelques phrases, parfaitement résumé les objectifs et stratégies de notre commission. Quant à René Cormier, directeur artistique du festival, il a une fois de plus été brillant au piano pour nous servir un texte d'ouverture à la fois intelligent et sensible.



Côté spectacles, LA PERSISTANCE DU SABLE (de Marcel-Romain Thériault dont j'avais déjà apprécié LE FILET au point d'envisager un temps le publier) m'a intéressé dans l'écriture, dans la situation, dans le parallélisme entre le Canada profond et l'Afrique... Sur le plan de la mise en scène et du jeu, je suis parfois un peu resté sur ma faim mais peut-être suis-je trop influencé par mon propre regard sur l'Afrique... et mon relatif manque de référence quant aux détails des évènements autour du parc national Kouchibouguac.

J'ai aussi vu FRERES D'HIVER. Je suis généralement sensible à l'écriture poétique de Michel Ouellette d'une part, au traitement singulier des spectacles mis en scène par Joël Beddows d'autre part. Ici, après une entrée en matière qui m'a interpellé, j'ai eu l'impression que les deux univers poétiques et esthétiques se recouvraient et s'annulaient en quelque sorte. Je suivais les images, j'écoutais le son, mais cela formait tellement un tout que je me laissais bercer sans véritablement revenir aux enjeux du propos. Donc un bon moment sonore et visuel mais dont il ne me reste que des impressions fugaces au moment d'écrire ces lignes.

Enfin, il s'agissait aussi de la première journée de travail pour les trois groupes impliqués dans LES TRANSATLANTIQUES, qui préparent la mise en lecture d'un texte francophone hors Canada avec des comédens d'ici. Bonne ambiance et démarche déjà édifiante.



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