dimanche 2 octobre 2011

De découverte en découverte...

Ce matin, les étudiants de l'INSAS (Bruxelles) nous ont donné à attendre deux autres textes, toujours sous la direction d'Armel Roussel. Le premier, L'ICEBERG QUI CACHE LA FORET, de Virginie Thirion (également enseignante à l'INSAS mais c'est un pur hasard puisque c'est une commission extérieure qui a choisi les pièces à lire), a déclenché beaucoup de rires. Les quatre jeunes comédiens se sont à fond dans une mise en espace qui s'apparentait à une ébauche de spectacle. Ce texte sera créé en Belgique en 2012.


Le deuxième texte, YUKONSTYLE, de Sarah Berthiaume, a définitivement confirmé l'excellence et la finesse du travail de l'équipe. Car la langue très particulière de la jeune auteure québécoise a pleinement résonné aux oreilles du public sans la moindre tentation de prendre un quelconque accent. C'était beau, efficace et... persuasif pour moi d'aller plus loin dans la lecture des textes de cet auteure. Avec à la clé peut-être un projet éditorial... si cela l'intéresse bien sûr.


Merci en tout cas et bravo à l'ensemble des étudiants de l'INSAS et à Armel pour la rigueur, l'inventivité de leur travail et le grand respect des manuscrits, sans pourtant se réfugier dans une frilosité sans intérêt. Vous nous avez offert ces quatre pièces avec générosité et talent. Les auteurs vous en seront, je pense, redevable.

Dans l'après-midi, j'ai aussi eu l'occasion de découvrir un humoriste nigérien. Bon, ok, chacun le sait, je ne suis en général pas très sensible à ce genre de spectacle, mais là j'avoue avoir eu beaucoup de plaisir à passer une bonne heure avec MAMAME qui MALMENE LES MOTS. Bien sûr il exploite une matière première qui n'est pas neuve : la politique politicienne, les sans-papiers, les immigrés, la crise... mais il le fait avec bon goût, intelligence et un vrai humour parfois subtil qui le place au-dessus de pas mal de ses confrères qui squattent nos salles et écrans. Allez le voir s'il passe près de chez vous : vous vivrez un bon moment de détente caustique comme l'ont fait les spectateurs qui se pressaient sous le Magic Mirrors.


J'ai vu DE L'AUTRE COTE, un spectacle de cirque-théâtre par la Cie Cirquons Flex (La Réunion). Allier haute voltige, textes poétiques et musique est à la fois original et hypnotisant. Surtout avec volonté de tout installer avec une lenteur voulue et maîtrisée. J'ai été fasciné. 
J'ai enfin découvert LES LARMES DU CIEL D'AOUT d'Aristide Tarnagda, texte adapté et mis en scène par Ados Ndombasi. Beaucoup de rigueur et de précision, mais le nombre de pas demandé aux spectateurs pour aller à la rencontre du propos est peut-être un peu trop important. Je me suis un peu perdu en cours de route.

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