samedi 1 octobre 2011

L'imparfait du présent

Comme chaque année, et c'est une des activités qui m'intéressent le plus ici, les matinées du samedi et du dimanche sont consacrées à des lectures de textes repérés par le comité de lecture du festival. Les lectures se font par des étudiants d'une école de théâtre dirigés par l'un de leur professeur. Cette année, c'est l'INSAS à Bruxelles qui s'y colle sous la direction d'Armel Roussel.



Ce matin, ils nous ont fait découvrir des extraits de PAYS NATAL (PIECE DE PRINTEMPS) de Pedro Kadivar (Iran/Allemagne). Une oeuvre très littéraire (ce pourrait être un roman), envoûtante, sans véritable dramaturgie inscrite mais avec une puissance évocatrice troublante. J'ai beaucoup aimé. Une discussion a suivi avec l'auteur.

Je connaissais déjà le texte de la deuxième lecture : JUDITH AUSSI, de Pier-Luc Lasalle (Québec). Je l'avais lue et entendu lire à Lyon. J'ai apprécié le tonus des comédiens mais ai regretté que le "jeu" soit dévoilé dès la première scène. Les options choisies mettent surtout en évidence l'incontestable et effrayant système du "théâtre invisible" de Boal mis au service du marketting. Mais l'humanité de certaines scènes est dès lors mise un peu à l'écart. Ceci dit, ce fut une très belle lecture qui a ravi le public, en l'absence de l'auteur... mais pour la bonne cause (un bébé qui s'est pointé au Québec voici quelques jours seulement).


Côté spectacles, j'ai vu KAWA, une chorégraphie d'Aïcha M'Barek et Hafiz Dhaou (Tunisie)...


...et la nouvelle création de Dieudonné Niangouna : LE SOCLE DES VERTIGES.

J'ai par ailleurs assisté à la sympathique remise du Prix de la dramaturgie de langue française de la SACD à Michel Marc Bouchard (Québec) et à la lecture de son texte TOM A LA FERME.
Je n'ai malheureusement pas le temps matériel de détailler mon point de vue sur ces spectacles et lectures. Il en sera de même pour les prochains jours.

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