Grand intermède québécois ensuite puisque j'animais dans la cour du Cloître Saint-Louis, haut lieu du IN, une rencontre sur le thème Regards croisés sur le théâtre québécois contemporain, en présence de nombreuses personnalités québécoises dont la Ministre Madame Saint-Pierre, le Délégué général du Québec à Paris et le PDG du Conseil des Arts et des Lettres du Québec à Montréal.
Une belle brochette d'invités aussi : Philippe Bachman, Monique Blin, Marie-Hélène Falcon, Martin Fauher, Nicole Gautier, Vincent Goethals, Philippe Schlienger et Benoît Vermeulen. Deux heures et demi d'une discussion éclairée et conviale dont les principales lignes seront bientôt disponibles. Enfin, le soir, beau moment de détente avec une CAUSERIE SUR LE LEMMING, de François-Michel van der Rest. Drôle et intelligent. Du théâtre sans en avoir l'air (pour reprendre l'intitulé d'une prochaine rencontre). Ouf, assez pour aujourd'hui !Emile Lansman, éditeur et observateur privilégié du théâtre et de la littérature (dramatique) francophones, souhaite vous faire partager une part de ses activités de terrain, attirer votre attention sur des informations qui pourraient vous intéresser et dévoiler ses coups de coeur : lieux visités, spectacles, lectures, événements, personnalités... Voir également les autres blogs associés (CED-WB, Promotion-Théâtre...)
samedi 11 juillet 2009
AVIGNON : une journée bien remplie
Pas vraiment le temps de s'ennuyer quand on vit le festival d'Avignon sur plusieurs fronts.
Le matin, j'ai eu l'occasion de voir une nouvelle création d'un des premiers textes jeunes publics de Jean-Rock Gaudreault : MATHIEU TROP COURT, FRANCOIS TROP LONG. Un sujet grave (le sida chez les enfants) traîté avec une belle distance narrative et poétique par l'un des auteurs québécois qui s'imposent aujourd'hui en France. J'ai beaucoup aimé la manière dont la compagnie "La Naïve" assume complètement le fait que ce sont des adultes (en rien formatés) qui assument des rôles d'enfants. La convention est vite établie et les deux protagonisgtes n'ont pas à s'ingénier en mille grimaces pour nous affirmer leur crédibilité. L'émotion passe et c'est le coeur gros qu'on sort de cette salle de la Maison du théâtre pour enfants où il n'y avait pratiquement que des adultes !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire