DU DISCOURS A LA NATION AUX DISCOURS DE LA FEDERATION

9h00 et 10h00 : deux réunions "techniques" avec des partenaires. Dur parfois la vie d'ENTREMETTEUR EN SCENE !

10h40 : DISCOURS A LA NATION, d'Ascanio Celestini et David Murgia. Un coup de poing tant pour les textes que par la manière dont David Murgia, en pleine maturité, nous les livre. Un véritable cri d'alarme sur une société qui se déglingue en se livrant, pieds et poings liés, aux milieux économiques et bancaires qui ne peuvent que se réjouir de la passivité de ceux d'en-bas. A voir absolument.

14h10 : L'ETRANGER / REMINISCENCES, d'après Albert Camus. J'ai déjà vu plusieurs adaptations du roman portées à la scène. J'ai aimé celle-ci pour la qualité du "montage", pour la manière dont le comédien nous livre cet étrange récit multi-sens sans en faire trop, pour la présence aussi d'un trio musical qui, sans être trop envahissant, sert bien la création des atmosphères des différentes séquences. A conseiller à ceux qui aiment l'auteur ou qui ont envie de redécouvrir ce roman qui reste dans la mémoire littéraire collective... mais qu'on ne lit plus forcément beaucoup.

Oups, la vraie chaleur est là, le temps se fait parfois lourd. Pas de quoi mettre un vélo dehors dans les petites rues avignonnaises. Pourtant, les parades continuent.

Courageux artistes un peu fous !

18h00 - Réception officielle aux Doms. Une occasion annuelle de réunir la grande "famille" belge qui se bat pour s'imposer dans le souk avignonnais, de rencontrer de vieux amis... et de pointer quelques pique-assiettes bien connus venus rappeler qu'ils existent encore (ah bon ?!) et côtoyer du Ministre ou autres Zautorités. Ça m'amuse toujours beaucoup. Il faudra un jour créer une échelle de rentabilité de la présence au festival d'Avignon... (Non non, surtout pas, c't'une joke !)

22h00 Oups, mauvais choix de spectacle. Ça m'apprendra de vouloir en faire trop !