samedi 26 septembre 2009

Limoges : une très belle lecture de L'ENEIDE

Première journée de rencontres et de spectacles aux Francophonies.
Les membres de la CITF se retrouvent peu à peu sur place pour préparer l'assemblée générale qui se tiendra lundi et mardi. Mes collègues Anne (WBI) et Christine (CFWB) sont de la partie pour assister aux premières lectures et spectacles. Un trajet matinal qui passe devant la gare de Limoges dont le "minaret" ne cesse d'étonner.
La première lecture concerne un texte publié chez nous : L'ENEIDE d'Olivier Keimed.
N'ayons pas peur des mots : il s'agit d'une remarquable mise en lecture par les étudiants de l'ENSATT de Lyon dirigée par Enzo Cormann et Philippe Delaigue. Une mise en valeur d'un texte intelligent et sensible. Je ne suis pas peu fier de l'avoir intégré au catalogue voici plus d'un an déjà.
Plusieurs participants souligneront cette excellence lors de la discussion avec l'auteur, animée par Michel Beretti.
Bien intéressante aussi la deuxième lecture du texte de Fanny Britt : COUCHE AVEC MOI.
Du premier spectacle vu, PARADIS BLUES, qui parle de la réalité d'une femme mauricienne, je retiendrai surtout la grande émotion que dégage la comédienne Miselaine Soobraydoo dans certaines séquences, et surtout le musicien Eric Triton. Sa voix me reste encore dans l'oreille et j'ai hâte de le retrouver prochainement seul en scène pour un récital.
Autre spectacle : BLEU BLANC VERT, de Maïssa Bey. J'ai déjà oublié les maladresses de mise en scène et de jeu pour retenir la simplicité et la générosité du propos. Ce survol de l'enfance puis la jeunesse puis l'entrée dans le monde adulte de deux jeunes algériens (qui vont unir leur destin) permet de traverser la "grande" histoire du pays, de la décolonisation à la victoire des intégristes, avec son cortège d'espoirs et de malheurs qui n'épargent personne.
Aux spectacles dramartugiquement sophistiqués mais vides de propos, je préfère incontestablement ce type de théâtre qui parle vrai, sans pathos mais sans éviter non plus l'émotion simple. A noter, ici aussi, la belle présence au chant de Larbi Bestam.
A suivre...

Aucun commentaire: