15 ans déjà que Sony Labou Tansi nous a quittés. Aujourd'hui, si l'on parle encore de lui dans les milieux spécialisés, s'il reste un référence pour pas mal de jeunes auteurs et créateurs théâtraux africains, on joue finalement peu ses pièces et on ne les lit guère davantage si l'on se réfère à nos chiffres de vente... même si on sait qu'en Afrique, les livres sont régulièrement recyclés, vendus en 2e main, et donc lus par bien plus de monde qu'on ne l'imagine.
Merci donc à quelques personnalités qui tentent de maintenir en vie à la fois sa mémoire et son oeuvre. C'était notamment le cas ce lundi au Tarmac de La Villette. Une belle soirée durant laquelle nous avons eu l'occasion de reparler de l'homme, de l'auteur et du directeur de compagnie.
Animée par Valérie Baran, directrice du lieu, la rencontre comptait à la table, outre ma présence, celles de Bernard Magnier, grand spécialiste des écritures francophones et de Dieudonné Niangouna, auteur congolais bien connu et passionné, tandis que son frère lisait des textes de Sony (lettres, introductions de romans, etc.)
La salle, bien remplie, a apprécié je pense cette soirée où il a également été question du rôle que quelques personnalités comme Monique Blin et Gabriel Garran, ont joué dans son parcours.
La soirée s'est achevée par un spectacle basé sur une nouvelle assez peu connue de Sony et... par un repas partagé notamment avec Jean-Gabriel Carasso venu tout spécialement pour m'adresser un petit clin d'oeil sympathique à l'anniversaire de notre premier livre. Eh oui, Sony était le premier sous l'étiquette de la maison d'édition, les deux ouvrages précédents étant édités par Promotion Théâtre.
Merci pour cette belle soirée !
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