
Côté interprétation, on sent Dieudonné Kabongo très contraint dans ce rôle tout en nuances et en intériorité, au point parfois d'avoir envie d'attendre qu'il se lâche un peu. Et en même temps on comprend le pourquoi de cette partition sur le fil du rasoir, à laquelle Sophia Leboutte apporte sa note importante, de plus en plus sensible au fil du récit.
L'étrangeté de cette proposition, qui contient plus de questions que de réponses, finit par opérer sa magie et le spectacle donne son plein lot d'émotion dans les quinze dernières minutes où l'on s'échappe de l'histoire première pour s'inscrire davantage d'une part dans le monde d'aujourd'hui avec la figure symbolique d'enfants victimes de la folie des hommes, d'autre part dans la perspective plus philosophique de l'éternelle dualité entre le désir d'indépendance et le besoin d'être reconnu et aimé.
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