dimanche 27 mai 2012

Sous les chaises, le dernier lieu où on cause !

Nouvelle balade, sous le soleil cette fois, dans le quartier latin pour revoir les "chaises" suspendues à 5m du sol avec des petits vieux en activité routinière. Dans le fond, le plus intéressant c'est la tête des gens et les centaines d'appareils photo qui sont sortis de leur étui.











On rencontre aussi des amis comme ici Daniele Vendé (ETC_Caraïbe) et José Pliya (L'Artchipel) en pleine conversation avec Marie-Agnès Sevestre, directrice des Francophonies de Limoges. Mais tiens tiens... une rencontre surprise : Lauranne Winant qui collabore avec Promotion Théâtre pour l'opération Jeunes Critiques. Salut Laurane, content de te voir !










Deux spectacles pour la suite. 

CHANTE AVEC MOI, d'olivier Choinière avec une cinquantaine de comédiens-chanteurs. Une plaisante caricature de l'utilisation de la chanson et de la musique pour bêtifier les foules sous prétexte de "communion". D'abord sur le mode feu de camp, ensuite sur celui du show-bizz. Une belle énergie, quelques trouvailles, un "coeur gros comme ça" des participants... mais je n'y ai pas vraiment retrouvé de manière manifeste toutes les intentions mentionnées dans les documents d'accompagnement.


Avec NATHAN, Emmanuel Schwartz cultive à merveille le "pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué".  On s'y perd avec humour dans un récit raconté à voix multiples par une belle brochette de comédiens. Ruptures, retour à la réalité du théâtre, récit à voix multiples, scènes rejouées, tout contribue à rappeler que l'auteur et metteur s'inscrit délibérément dans le même courant que Wajdi Mouawad par exemple. Cependant, quand on fait le point et qu'on essaie, à la pause, de synthétiser l'histoire, on se rend finalement compte... qu'on a déjà entendu cela des dizaines de fois. J'avoue donc que si la forme m'a quelque peu accroché, ce que ça raconte m'intéresse très moyennement. Surtout quand des amis bien intentionnés ajoutent que je dois y voir une allégorie de la déliquescence du Québec. Je leur en laisse la responsabilité. :o)


A noter que même les salles de spectacle arborent fièrement le carré rouge de la révolte étudiante.

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