Ce samedi, outre pas mal de rencontres individuelles sur de futurs projets, j'ai assisté à une LECON DE JAZZ d'Antoine Hervé (un des complices favoris de Jean-François Zygel à la télé).
Une heure de bonheur musical où quelques partitions sont décortiquées. Le musicien du jour était Keith Jarrett. Pour juger de ce que peut être une telle leçon, allez faire un tour sur le lien suivant :
J'adore ce texte, je suis en général très touché par l'univers de Tchekhov. Mais là, je ne m'y suis pas retrouvé. Je n'ai pas compris le sens de jouer cette pièce en déclamant lentement et à voix forte dans ce vaste espace. Certes il y avait du vent, il faisait caillant. Mais ceci ne m'explique pas pourquoi je n'ai pas adhéré un instant aux choix dramaturgiques. Pourquoi je n'ai jamais cru à la sincérité fragile de Nina. A l'amour pour la pêche de Trigorine. Et encore moins au théâtre d'avant-garde de Kostia. J'y suis sans doute pour une part (le froid et le vent ne favorisaient pas l'euphorie) mais je refuse obstinément de reconnaître que je suis seul en cause.
Bref un rendez-vous manqué, sans pour autant avoir l'impression d'avoir perdu mon temps. Voilà, c'est comme ça.
Ah oui... je n'ai évidemment pu m'empêcher de faire le rapprochement avec le remarquable travail de l'équipe de LA NOSTALGIE DE L'AVENIR, spectacle intelligent présenté aux Doms. Il n'est pas trop tard pour découvrir cette mouette-là, porteuse d'émotion et de sensibilité.
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