
C'est avec intérêt que j'ai vu pour la troisième fois "CENDRILLON" de Joël Pommerat (Théâtre National) au Carrefour à Québec. Pour les qualités du spectacle bien sûr mais aussi pour le plaisir de retrouver l'équipe, et en particulier la comédienne belge Deborah Rouach qui joue le rôle de "La très jeune fille". Je suis l'évolution de sa carrière pratiquement depuis ses débuts et je suis toujours fasciné par sa présence en scène, quoi qu'elle dise et fasse. Entre 2013 (la dernière fois que j'ai vu le spectacle) et ce mardi soir, je trouve que sa voix a évolué vers plus de maturité, ce qui fait sortir son personnage de l'enfance pour le situer davantage dans l'ambiguïté "femme-enfant" responsable de son destin, à la fois soumise et rebelle, posant un regard lucide sur ses rapports au monde.J'avoue ne pas comprendre pourquoi on ne l'utilise pas davantage sur nos scènes belges. Parce qu'elle est trop occupé avec ce spectacle ? Elle m'a confié que non et qu'elle est prête à relever de nouveaux défis qu'on aimerait lui proposer. A bon entendeur...
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