lundi 18 octobre 2010

Ca déménage à Saint-Vith !!!

Hier soir, pour inaugurer le festival, nous avons découvert une compagnie berlinoise qui joue dans l'artifice. La pyrotechnie je veux dire. Bon, je ne m'étendrai pas sur le côté un peu redondant , d'une compagnie à l'autre, de ce type d'événement emballé dans un contexte théâtralisé. Mais c'était sympa et amusant bien dans l'optique d'une ouverture en fanfare. (VERSAILLES RELOADED, Die Pyromantiker)
Pari réussi malgré le froid de canard. Heureusement, le vin chaud était prévu au programme !

Parlons de canard. J'adore me réveiller, ouvrir mes tentures et découvrir des oiseaux qui s'ébrouent.



C'est le cas dans ce sympathique hôtel où on m'a logé (Hôtel Steineweiher à Saint-Vith). Dommage que j'y passerai aussi peu de temps. Seul bémol : la route qui y mène est interdite aux écureuils...


Ce matin, le Theater Marabu (Bonn) a présenté EIN SCHAF FÛRS LEBEN (Un mouton pour la vie), un spectacle alternant l'adresse directe du conte à des passages joués. Une "pièce radiophonique live" dit l'équipe. Et effectivement, la mécanique fonctionne bien : bons comédiens, mise en scène intelligente, trouvailles scéniques, éclairages très soignés, au service d'une histoire évoquant l'éternelle confrontation du loup et du mouton. Reste qu'une question n'a pas reçu de réponse lors de la rencontre qui a suivi : qu'est-ce que ce spectacle raconte au juste aux enfants à travers l'anecdote ? Je me pose encore cette question aujourd'hui et si c'était un spectacle belge en tournée, j'aurais déjà été le revoir !


Autre temps fort en matière de spectacle : TETE A CLAQUES, par les Ateliers de la Colline (Liège). Bon, d'accord, je l'ai déjà vu une dizaine de fois (certaines mauvaises langues disent qu'il me faut au moins cela pour comprendre) et j'ai publié le texte. Mais j'ai encore éprouvé du plaisir et cru constater un changement de rythme. Peut-être parce que les comédiens étaient conscients de jouer devant un public non constitué majoritairement de francophones. En tout cas, je n'ai pas regretté mon début de soirée. Ni le nombreux public qui se presse pour chaque spectacle. Ce festival est une réussite !

Les soirées, elles, sont dédiées à la musique et à la chanson, toujours par des proches ou membres d'AGORA. Pris par des réunions et rencontres, je n'ai pas pu assister à tout. Mais j'ai beaucoup apprécié la prestation de Christiane Hommelsheim. Belle voix, belle maîtrise, répertoire étrange et des moments de folie qui décollent et décoiffent. Un vrai talent qui semble bien connu du milieu, en Allemande, en France et en Belgique. Pour ma part, c'était une découverte. Bravo Christiane (qui nous a parfois aussi servi de traductrice) !

Et tout cela se passe... au Café Trottinette, le bar du Triangel.

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