dimanche 8 janvier 2012

De la déprime au plaisir de revoir Philippe Caubère sur scène

Ce matin, j'intervenais dans la deuxième journée du colloque à Tunis, en même temps que Jacques Lassalle et une série d'autres participants. Je pense que je n'ai jamais eu autant l'impression d'être un ovni à côté de la plaque. Me suis-je trompé de débat ? En attendant, le colloque s'est terminé en foire d'empoigne où les frustrations individuelles ont refait surface, démontrant combien il sera difficile de construire avec les acteurs de terrain un vrai projet théâtral pour la Tunisie au-delà des querelles intestines et des intérêts personnels.
C'était précisément l'un des points de mon intervention ! :o(


Après ce petit coup de déprime, j'ai eu bien besoin de retrouver Philippe Caubère sur scène pour me reconstituer le moral. Basé sur divers textes d'André Benedetto, directeur du théâtre des Carmes, il évoque la naissance du festival d'Avignon, Vilar, Artaud, mai 68... bref un univers qui m'est cher et proche. Ceci dit, il est tellement référentiel que se pose le choix d'un tel spectacle dans le contexte d'un festival en Tunisie. Mais finalement, les qualités de comédiens prennent le dessus et des amis en sortant de la salle m'ont dit que s'ils n'avaient pas tout compris, ils s'étaient laissés emporter par la magie du "personnage Caubère" qui est un spectacle à lui seul.

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