samedi 7 avril 2012

C'est par l'action concrète et les multiples expériences vécues que passe la formation culturelle des jeunes !

Suite, ce matin, des journées de débats et rencontres au Centre Georges Pompidou organisées par TELERAMA sur le thème "Nos enfants et la culture" et que je suivais dans le cadre de ma fonction de conseiller au TARMAC, mais aussi au nom de l'association belge PROMOTION THEATRE.


Témoignages, regards et expériences (2). Avec Nelly Lopez (MJC), Philippe Schlienger (festival Momix), Cléa Richon (Centre Pompidou), Christian Monjou (professeur et conférencier), Nathalie Bourgeois (Cinémathèque) et Emmanuel Tellier (animation).


Le regard des politiques : quelles visions, quels programmes ? Avec Catherine Morin-Desailly (Nouveau centre), Aurélie Filipetti (PS), Jacques Lang (ancien ministre de la culture et de l'éducation), Fabienne Pascaud (animation) et Jean-Jacques Aillagon (ancien ministre de la culture).

Ces deux nouvelles rencontres ont judicieusement complété les quatre du vendredi. Je suis donc sorti de ces quelque 12 heures d'écoute avec le sentiment de n'avoir pas perdu mon temps car pas mal de propos tenus ont eu un écho dans ma propre réflexion et influenceront sans aucun doute les documents que je pourrai écrire dans les prochains mois lors de ma "mise à la retraite".

Je retiens notamment une large convergence vers la prépondérance de L'ACTION dans tout le processus. Faire agir les jeunes, leur permettre de vivre de multiples expériences personnelles judicieusement encadrées... tel semble être l'un des processus indispensables à la formation culturelle des enfants et des adolescents. En 1978, au moment de créer en Belgique l'asbl PROMOTION THEATRE que j'ai dirigé jusqu'à ces derniers jours, les promoteurs portaient exactement ces mêmes postulats et ils régissent encore la philosophie de notre travail 34 ans plus tard.

Ceci dit, j'ai été étonné du peu de professionnels présents à ce rendez-vous important et intéressant. Le week-end de Pâques a bon dos et ne peut justifier à lui seul une fréquentation qui n'a jamais dépassé la centaine de personnes. Quant au "débat" - on sait que nos amis français mettent pas mal de choses sous ce vocable - il ne me semble pas avoir eu une véritable place. Il s'agissait moins d'échanger ou confronter des idées que de les exprimer et de les accumuler. Ce qui après tout n'est pas plus mal puisque cela permet à chacun de développer son propre débat individuel et intérieur. Hors tout "ego" à valoriser dans la prise de parole publique qui n'arrive que rarement à se positionner comme une véritable question aux intervenants.

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