Dans le cadre du 13e CARREFOUR INTERNATIONAL DE THEATRE à Québec, nos collègues et amis du CEAD organisaient cet après-midi une "Table ronde ponctuée de fragments lus". Une nouvelle opportunité d'explorer les "mouvements et territoires des nouvelles écritures".
Jessie Mill a présenté et animé les échanges avec Emilie Martz-Kuhn. Etaient autour de la table : Jaime Arrambide (traducteur vers l'espagnol "neutre"), Christopher Campbell (directeur littéraire du Royal Court à Londres), Edgar Chias (auteur et comédien mexicain), Philippe Ducros (auteur et metteur en scène québécois), Park Krausen (directrice d'une théâtre francophone à Atlanta) et Anita Rochon ("écrivaine de plateau" à Vancouver).
Une belle occasion de plonger dans les univers de ces créateurs et médiateurs que j'ai eu grand plaisir à rencontrer autour d'un verre de l'amitié...
...après les discours protocolaires marquant les liens culturels entre le Québec et le Royaume-Uni. Une occasion d'entendre le nouveau (et sympathique) directeur du CEAD David Laferrière et l'ami Sébastien Harrisson en mission officielle et donc encravaté !
J'ai ensuite pu assister à deux spectacles.
Tout d'abord EL VIENTO EN UN VIOLIN, venant d'Argentine. Une "comédie dramatique à l'humour grinçant" dit le programme. Eh bien je suis assez d'accord avec ça. Portée avec une belle énergie, haute en couleur et en audace, cette pièce aux personnages intelligemment typés brasse pas mal de thèmes qui traversent les actuels débats de société. On rit, mais en même temps on ne peut que rapprocher les situations de faits divers qui nous rappellent aujourd'hui que dans la société duale, avec de l'argent on peut presque tout s'offrir. Le public autour de moi appréciait. Je le sentais heureux d'être au théâtre et de partager cette fiction avec les comédiens... Ce n'est pas négligeable, me semble-t-il.
Quant à TRACES, des 7 doigts de la main, il m'a tout simplement transporté. J'avais beaucoup apprécié leur premier spectacle, un peu moins le deuxième. Ici, je suis sorti enchanté du grand moment qu'ils nous offrent. Si chaque intervenant démontre d'une haute qualité technique dans sa spécialité circassienne, le groupe fait preuve d'une très grande solidarité, voire d'une complicité communicative à chaque instant. C'est inventif, bourré d'humour et de poésie... avec ce petit quelque chose de plus qui donne l'impression qu'ils s'amusent eux-mêmes à mettre en place un nouveau show. Alors qu'ils ont plusieurs centaines de représentations au compteur. Je conseille à tous de partager ce moment de bonheur si l'occasion se présente.
1 commentaire:
Un plaisir de découvrir ce blog, M. Lansman.
Il est dommage que l'on voit si mal le beau monsieur à gauche sur la photo de la table ronde internationale.
Amitiés
Chris Campbell (à gauche sur la photo de la table ronde internationale...)
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