MOMIX. Jeudi 8 février. 14h30. SOUFRE par la Cie Aïe Aïe Aïe, librement inspiré de La petite fille aux allumettes. J'avoue avoir quelques difficultés à parler de ce spectacle. J'étais loin, la comédienne parlait parfois bas, je n'ai pas compris toutes les intentions de l'adaptation, sinon de nous dire (j'extrapole) qu'aujourd'hui encore un enfant peut mourir de froid dans la rue un soir de Noël à cause de l'indifférence générale. Et que tout le monde se renverra la balle après le drame. Il me semble qu'il faudrait aider Charlotte Blin car sa triple fonction d'auteure, metteuse en scène et interprète est trop lourde à porter. On sent en tout cas un sérieux potentiel.
19h00. IMPERMANENCE par le Théâtre de l'Entrouvert. Etrange spectacle que l'on devine encore en chantier. Il charrie pas mal de choses, travaille tantôt sur l'image, tantôt sur la manipulation d'objets, tantôt encore sur des pratiques circassiennes... Trop de choses, trop confus, et pourtant je ne peux m'empêcher d'y deviner un talent à creuser. Car on sent que cette équipe à des choses à nous dire et ne choisit pas les chemins les plus évidents pour le faire. A revoir donc quand l'occasion se présentera.
20h30. ROLAND, LA VERITE DU VAINQUEUR par la Théâtre de la Pire Espèce (Québec). Le projet est clair : monter un spectacle burlesque basé sur une lecture distanciée de la Chanson de Roland pour dénoncer la bêtise des guerres et de "l'héroïsme" populaire. Et ça marche, surtout qu'on ne lésine pas sur les effets. Pourquoi pas après tout ? Techniquement, c'est plutôt bien fait. Il n'en reste pas moins que j'ai déjà vu spectacle plus fin et plus audacieux par la même compagnie...
Moisson mitigée, donc, aujourd'hui.
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