Après plusieurs mois de préparation, c'est ce jeudi le grand rendez-vous : 28 personnes se réunissent au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris pour s'informer mutuellement de l'état des lieux du théâtre jeunes publics en France, au Québec et en Fédération Wallonie-Bruxelles. Avec deux observateurs du Canada francophone hors Québec. Et j'orchestre le tout.
Pas une grande messe mais quatre demi-jours (dont les trois premiers à huis-clos) donnant du temps pour creuser le sujet et déboucher non seulement sur une meilleure compréhension mais aussi éventuellement sur une envie de défendre des revendications en commun.
Une activité voulue par Anne Lenoir, la directrice du CWB, mise en chanter par EMILE&CIE, et soutenue par WBI, le CALQ et le CAC. Avec comme partenaires TUEJ, SCENE(S) D'ENFANCE ET D'AILLEURS, la CTEJ et la MGI.
Après une sympathique ouverture par la maîtresse des lieux et par Marc Drouin, premier conseiller culturel à la Délégation générale du Québec à Paris, les travaux ont pu commencer par la présentation des états des lieux de la création et de la diffusion des spectacles jeunes publics.
Au Québec...
...en Fédération Wallonie-Bruxelles...
...et en France...
...avant l'intervention rapide des deux représentants du Canada qui, en quelques mots, ont dressé la carte de l'émergence d'un véritable théâtre pour la jeunesse dans différentes provinces où le français est minoritaire mais où le tissu théâtral francophone constitue un des fers de lance du combat identitaire.
Le reste de la journée a permis une large discussion en sous-groupes visant tantôt l'explicitation des situations, tantôt l'identification des convergences et divergences.
Inutile de préciser que les moments conviviaux de repas - l'équipe du CWB avait remarquablement organisé ces moments importants - ont constitué autant d'occasion de faire mieux connaissance et d'ébaucher les premières envies de poursuivre les contacts après la clôture de l'événement.
La journée s'est terminée par le visionnement du spectacle HAIKU du Théâtre Papyrus.
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