vendredi 6 juin 2014

ERIC DURNEZ EST MORT CE MATIN...


2 commentaires:

Martine Renders a dit…

Salut à toi Emile, ami. En découvrant ce matin le très triste et beau papier de Laurence Bertels dans La Libre, je suis entrée brutalement - je n'ai pas été très proche de lui et de sa vie ces derniers temps - en cet orphelinat dont tu parles. J'y suis entrée avec toi, avec les Thierry's, avec les Fred, avec les amoureux de "Broussaille", ceux d'Une Compagnie et de ses femmes, les douces, les amères, les vertes et les pas mûres. J'y suis entrée avec cet Enfant/Child, tout aussi Eric, qu'il nous a révélé juste à temps, au bout du bout de son voyage intraordinaire, en continuant de tenter d'en trouver le sens giratoire. Je voudrais citer ici, sur ton blog, un extrait du courriel qu'il m'a envoyé de Guyane lors de mon pensionnement du Rideau de Bruxelles, ma quittance comme j'aime à l'appeler. C'est donc Eric qui écrit: " Je ne sais s'il existe encore des "politiques" au sens le plus noble du terme. Il existe des gestionnaires, des technocrates, de scrupuleux comptables sans doute, des dévoués (mais à qui?), des indifférents, des carriéristes, des rigolos, des sinistres, des lâches, des amers et des frustrés, de piètres ambitieux, des psychotiques, des médiocres... mais des politiques??? Ceux qui portent une vision, ne se laissent pas aveugler par l'arbre qui cache la forêt, ne regardent pas le doigt quand on leur montre la lune, ceux qui se souviennent que leur travail est de bâtir constamment une cité meilleure, plus juste, plus douce, plus intelligente... Où sont-ils?" Tendresses à Claire, à ses enfants. Et douce route donc. A tous. Martine Renders

Jean-Christophe Prickartz a dit…

Eric était un être humain et un auteur remarquables. Avec lui, la tristesse se teintait toujours d'humour et la "misanthropie" n'était qu'une façon pudique d'entrer en communication.