jeudi 16 octobre 2014

THEATERFEST : JOUR 3

DIE GESCHICHTE VOM FUCHS, DER DEN VERSTAND VERLOR - On nous annonçait un projet de l'atelier "Jeune AGORA" ; j'ai vu un spectacle. Point. Sans comprendre l'allemand, sans connaître l'album sur lequel la création s'est basée, je n'ai eu aucune difficulté à me plonger dans la vie de cette "société" de renards et de voir le plus vieux perdre progressivement ses marques, être confronté à l'incompréhension et aux moqueries des plus jeunes, avant que des mesures soient prises pour l'aider. Les signes étaient clairs, l'engagement physique intense et les signes clairs et précis. Bref, j'ai passé un bon moment. Bravo à toute l'équipe et notamment aux plus jeunes comédien(ne)s que l'on m'a dit "non professionnel(le)s". Ben ça ne se voyait pas !


L'HARMONIE DE LA GENTE A PLUMES - Etre parmi les premiers spectateurs d'un nouveau spectacle d'AGORA, c'est toujours un cadeau, même si on sait que chacune de leurs créations s'affine encore au fil des représentations. La compagnie a cette fois travaillé avec un "ami de la famille, Jean Lambert, qui n'a guère eu de difficulté à s'insérer dans les méthodes d'émergence des spectacles à partir de la richesse à la fois de l'approche collective et de la manière dont chaque participant construit progressivement son personnage et participe à la structure-même de ce que deviendra le spectacle. Evidemment, le propos n'est pas neutre. Le thème principal, "Pour quitter le nid, il faut du courage" en dit suffisamment long pour comprendre les multiples entrées possibles dans l'univers de cette "volière" caquetante, pleine d'humour, de rivalité et de tendresse, où toute ressemblance avec ce qui se passe dans la gente humaine n'est pas fortuite. A conseiller vivement !


La discussion qui a suivi nous a permis de mieux comprendre comment le travail s'est déroulé...


Je n'ai pas revu SILENCE de Night Shop Théâtre. J'ai laissé ma place à un ami puisque la salle était pleine à craquer. Après 7 ou 8 fois en quatre lieux différents, je n'ai pas de scrupules à l'avouer... Mais j'ai été très heureux de constater que les échos sont toujours aussi positifs, quel que soit le contexte. Bravo à Isabelle et à ses complices !
La soirée s'est terminée par une lecture scénique de poèmes écrits pendant la guerre 14-18 par des écrivains-combattants. Très belle prestation des comédiens Jérôme Varanfrain et Matthias Weiland. Un rappel salutaire de plus : non, la guerre n'est jamais jolie. Un seul regret : je n'ai compris que les textes en français. Dommage qu'on ne nous a pas traduit ce qui s'écrivait dans "l'autre camp". 

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