samedi 10 juillet 2010

Premier spectacle dans le IN : PAPPERLAPAPP

Entre la présentation du spectacle Papperlapapp sur papier et ce qu'on voit sur scène, il y a une telle distance qu'il est bien difficile d'assumer un rapprochement élémentaire. Certes, le cadre semble dressé, la participation musicale orientée, la dénonciation des travers des religions assumée, et de brefs passages sont clairement identifiables comme le résumé critique de la succession des papes (avignonnais), le mur des lamentations, etc. Mais à part ça... le plaisir est diffus, aussi sporadique que la foudre dans le ciel. Et, pour le reste, l'interrogation, la perplexité, l'ennui.

Le public sort par grappes, voire en file indienne au même rythme de marche que les acteurs sur le plateau ; les rires moqueurs fusent, les manifestations de mauvaise humeur se multiplient. Au point d'amener les spectateurs à applaudir à la fin d'un chant bien mené pour signifier qu'après tout il a droit à autre chose que des élucubrations dont les intentions sont tellement cachées qu'il faut beaucoup d'intuition pour simplement les percevoir, sinon les interpréter.
En ce qui me concerne en tout cas, c'est au-dessus de mes capacités mentales et sensibles. Mais je connais mes limites. Et je suis d'autant plus adminiratif devant la rigueur stoïque des comédiens (dont on devine tout le potentiel) qui tracent leur route sans désemparer.
En tout cas, voilà un spectacle qui devrait emballer quelques amis qui trouvent tout "old fashion". C'est donc censé être "new fashion" pour spectateurs intelligents...


COUP DE GUEULE :  c'est ma 33e année au festival et pour la première fois, on m'a octroyé lors de ma commande (laborieuse) de places réalisée les tout premiers jours d'ouverture... le siège A1. Tout devant, tout à droite... à la hauteur du plateau. Bref, une partie du spectacle côté jardin, masqué par un gisant imposant, m'a complètement échappé (les mauvaises langues me diront sans doute que je ne rien perdu). Je trouve cela indigne et irrespectureux de la part d'un festival de ce niveau. Mais je me rattraperai au spectacle suivant avec des places... au rang Z. Je jure que je n'invente rien !

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