jeudi 15 septembre 2011

Deux spectacles qui m'ont vraiment captivé

Tandis que se poursuivent LES TRANSATLANTIQUES, je continue en parallèle à assister à des rencontres fort intéressantes, à des lectures et des spectacles.


Ainsi, deux "chantiers" étaient présentés ce jeudi en début d'après-midi. 
STATU QUO, un texte en cours d'écriture de Gilles Poulin-Denis dont l'univers - des adolescents qui glandent dans le no man's land de leur quotidien - trouve d'incontestable échos dans le travail de Luc Dumont (Zététique théâtre en Belgique). Ces deux-là devraient se rencontrer.
RESOUCHE d'autre part, un collectif de "femmes de 40 ans" rejoint par Marie-Josée Bastien dans le cadre d'une création dont on nous a raconté surtout la genèse et présenté quelques bribes de textes. Prometteur !!!
Petit contact entre collègues ensuite, du moins c'est ce que j'espérais. Le regroupement des éditeurs canadiens-français présentait quelques nouveautés de ses membres à travers la lecture de courts extraits. Plaisir de découvrir l'univers de pièces d'auteurs que j'apprécie (Herménégilde Chiasson, Michel Ouelette, Marc Prescott...) mais pas le contact espéré. Peut-être mes collègues ignoraient-ils que j'étais dans la salle.

On m'avait annoncé LES TROIS EXILS DE CHRISTIAN E. (Photo Nicola-Frank Vachon) comme une révélation. Je n'ai pas été déçu. Mis en scène par Philippe Soldevila qui a eu l'idée originale, Christian Essiambre nous emporte dans un tourbillon de vie à travers ce "seul en scène" où il fait vivre des dizaines de personnages avec comme seuls décors et accessoires une chaise et une sonnerie de téléphone. Il y a beaucoup d'humanité dans ce show partiellement autobiographique qui parle de racine et de déracinement, d'amitiés et de rivalités, de famille et de ruptures, de drames et de moments de tendresse, bref de la vie. J'oublierai vite les quelques passages qui m'ont paru moins clairs pour ne retenir que le tourbillon d'un artiste qui pourrait bien se révéler comme un tout grand comédien dans les années à venir.
Bonne soirée puisque j'ai enfin découvert le travail d'Anne-Marie White avec son spectacle ECUME dont elle assume le texte et la mise en scène. Original, déroutant, captivant... sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit. J'ai été franchement surpris de cette proposition qui pourrait parfaitement cadrer avec certaines programmations européennes. Je vais relire le texte avec beaucoup d'attention.   

Ben ma foi, voilà encore une belle moisson !

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