mercredi 14 septembre 2011

La routine, oui, mais un intérêt qui ne faiblit pas !

Les jours se suivent et se ressemblent, ce qui ne m'empêche pas de trouver ce festival passionnant. Matinée consacrée pour notre groupe LES TRANSATLANTIQUES au travail sur les lectures...


... rencontres de midi où les artistes concernés par le programme du jour viennent s'entretenir avec René Cormier qui pose les bonnes questions pour que nous en sachions plus sur la genèse, les enjeux et l'avenir des pièces programmées...


...et lecture d'un nouveau texte. Cette fois, on peut même dire carrément un texte en écriture puisque l'auteure, Esther Beauchemin, nous a annoncé immédiatement que la fin n'était pas prête. Quelle frustration car QUAND LA MER REVIENDRA m'a enthousiasmé. Bien défendu par une équipe de comédiens dirigée par Philippe Soldevilla (que j'étais heureux de revoir après de longues années), cette pièce par sa construction et son propos relève du drame familial auquel on nous a habitués ici, mais le contexte fait la différence et par son envergure lui donne un caractère universel. Drôle parfois, sensible, intelligent, le texte semble ciselé par un écrivain chevronné alors qu'Esther n'a que quelques oeuvres à son actif. J'attends la suite avec impatience et pourrais bien être intéressé à la publier.


Consciente de l'importance d'affirmer l'existence et le développement d'une dramaturgie propre au territoire, l'Association des Théâtres francophones du Canada a décidé de produire et diffuser un DVD promotionnel présentant 14 compagnies à travers des interviews, des images de spectacles, etc. Sous le beau titre "La couleur de nos rêves", ce précieux outil - présenté par Alain Jean - sera distribué aux institutions susceptibles d'être intéressées par ces compagnies dont on a pu voir le travail durant toute cette semaine.

A noter que EMILE&CIE aidera à sa diffusion en Europe. Les personnes intéressées sont invitées à contacter Caroline Cullus à l'adresse info@lansman.org .


A noter aussi que l'association Théâtre Action a présenté, au cours de la même séance, le 6e numéro de sa revue consacré à la formation, sujet particulièrement en exergue, ici comme chez nous.

Sur le plan des spectacles, j'ai vu SOUS L'OREILLER, laboratoire en chantier de Patrick Quintal. Des petits textes éclatés écrits la nuit, dans un univers que n'aurait pas renié Michaux, avec une pointe de surréalisme à la québécoise. Intéressant mais encore à creuser car certains textes, surtout dans la deuxième partie du spectacle, semblent moins forts et moins aboutis. 

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