mercredi 28 décembre 2011

A NOEL AU THEATRE, qualité et variété au rendez-vous

Le marathon de NOEL AU THEATRE continue !

J'ai découvert ce matin la pièce MACARONI du Théâtre des Zygomars. Pour être honnête, et même si la plupart des protagonistes du spectacle sont des amis, je dois avouer que je suis sorti perplexe de la salle. Il y a d'incontestables qualités dans ce qui est montré et les deux jeunes comédiens donnent le meilleur d'eux-mêmes pour nous raconter l'histoire de François et de son grand-père. On sent qu'un auteur est à la barre et le savoir-faire du metteur en scène n'est plus à prouver. Pourtant la mayonnaise, du moins à mes yeux, ne prend pas. Ce spectacle qui aborde un thème sensible de l'immigration italienne en Belgique pour travailler à la mine est tellement truffé de petites incohérences et d'anecdotes qu'il peut difficilement prendre couleur emblématique. On a déjà beaucoup écrit sur le sujet et il est important de l'aborder au théâtre pour les jeunes. Mais il y a sans doute moyen de le faire de manière plus convaincante, plus vraisemblable. Faisons confiance à l'équipe : elle remettra sans doute l'ouvrage sur le métier pour nous étonner à Huy.


J'ai ensuite vu LE CIEL DE LA ROUTE (Une compagnie). L'écriture et la mise en scène de Thierry Lefèvre sont pour le moins déstabilisante. Difficile de dire ce qu'on veut exactement raconter. Et pourtant la magie prend, le théâtre pointe son nez, et les trois comédiennes font le reste. L'effet hypnotique joue son rôle et, en ce qui me concerne du moins, entraîne dans un état second qui ne s'inquiète plus trop de ce qui se dit parce que la manière de le dire à pris le dessus. Envoûtant... mais un peu frustrant. Car je suis certain que les deux Fanny ont envie de nous dire quelque chose d'essentiel sur elles, sur nous, sur le monde...

Reste qu'au moins avec ce spectacle, on quitte la zone des conventions rassurantes pour aller à l'aventure. Et ça, ça me plait !!!


Troisième spectacle du jour, PAPIER par la Cie Les Voisins. Je l'avais raté à Huy. J'ai trouvé le début particulièrement fascinant et bien construit. Pleine de poésie et d'images saisissantes (dont l'apparition du deuxième personnage), la performance (on navigue entre le théâtre, la danse, le mime, la manipulation voire la magie) captive visiblement les jeunes et les adultes pendant une petite demi-heure. On sent ensuite une certaine lassitude mais la reprise en main permet finalement au spectacle de retrouver un second souffle dans sa dernière partie. Au bout du compte, je pense que je me suis laissé séduire, ce qui n'est déjà pas un mince résultat !  :o)

La soirée s'est terminée par SUR UN LIT DE FOUGERES (Hypocrites !) Une très belle confirmation (mais est-ce encore nécessaire) du talent d'Eric Drabs pour qui c'était l'un des premiers seuls en scène. Manipulateur, passant d'un personnage à l'autre et d'une humeur à l'autre avec une facilité déconcertante, il tire finalement la couverture de son côté et l'histoire racontée passe au second plan tant le public est captivé par sa forte personnalité de conteur...



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