samedi 30 avril 2011

AUX TANNEURS, ALAIN PLATEL SE LIVRE AVEC HUMILITE ET PASSION

Cet après-midi, j'ai assisté à la "Petite conférence sur le thème de la danse" donnée par Alain Platel au Théâtre des Tanneurs à Bruxelles. Conférence, ou plutôt entretien, d'abord avec David Strosberg puis avec le public, nombreux.

Première (bonne) surprise pour moi : Alain Platel, au départ, était un collègue psycho-pédagogue. Décidément, cette formation mène à tout. Même si, chez lui, il existe une certaine logique dans le glissement vers le travail qu'il mène aujourd'hui, avec le succès et l'efficacité qu'on connaît.
Avec une grande simplicité mais aussi la rigueur et la franchise qui le caractérisent, il a parlé de son travail, de son exploration de la douleur sous toutes ses formes, de son attachement aux artistes de toutes disciplines qui travaillent avec lui, de sa difficulté (et son franc désintérêt) à déterminer la limite entre le théâtre et la danse, de sa crainte de tous les mouvements nationalistes, etc. etc. En rappelant au passage qu'il se sent davantage metteur en scène que chorégraphe, et qu'une des choses qu'il partage avec Wajdi Mouawad, c'est son envie de poursuivre son travail avec des artistes certes talentueux mais aussi plaisants à vivre. Comme on le comprend...

Bravo pour cette initiative (c'est la troisième "petite conférence" cette année) qui mériterait une suite sur papier. On y pense.

vendredi 29 avril 2011

SACRILEGE !

Ai assisté ce soir au vernissage de l'exposition "SACRILEGE ! La religion satirisée" conçue par le Centre interdisciplinaire d'étude des religions et de la laïcité de l'ULB, et présentée à la Maison de la laïcité à Morlanwelz !


Quelle chance de vivre dans un pays où l'humour est encore permis comme arme pacifique mais néanmoins d'une grande efficacité contre l'obscurantisme, l'endoctrinement et l'utilisation de la crédulidé à des fins pas du tout désintéressées ! En espérant que cette liberté soit préservée encore longtemps et que le dictat des intégristes de tous poils nous soit épargné.

jeudi 28 avril 2011

Première de LA POUPEE TITANIC

Première ce soir de la POUPEE TITANIC de Thierry Debroux au Théâtre du Parc dont il vient de prendre la direction. Une coproduction avec le Grand Théâtre de Luxembourg.

J'avais vu la création il y a douze ans dans la petite salle des Martyrs avec les regrettés Marie-Ange Dutheil et Georges Pirlet. Pas de grosse surprise donc puisque j'avais à l'époque beaucoup apprécié notamment pour la grande proximité du public et des acteurs, ce qui provoquait une émotion particulière.

Ici, le spectacle a dû se plier aux exigences d'une grande scène flanquée d'une scénographie imposante. Mais ce qu'on perd en intimité, on le gagne sans doute dans une compréhension plus claire des enjeux du récit et de la tension entre les personnages. En tout cas, il s'agit d'une belle équipe de comédiens, avec à sa tête Jacqueline Bir très imposante dans son rôle.

A l'affiche du Parc jusqu'au 28 mai.

mercredi 27 avril 2011

JUSTE LA FIN DU MONDE... AUX MARTYRS

J'ai vu hier soir, au théâtre des Martyrs à Bruxelles, la première de la pièce JUSTE LA FIN DU MONDE de Jean-Luc Lagarce, dans une mise en scène de Philippe Sireuil. Je suis très sensible à l'écriture singulièrement intimiste de cet auteur et avais déjà vu (au moins) trois créations de ce texte, dont l'initiale de Joël Jouanneau en 1999. Je me demandais ce que cette Xe version allait m'apporter, outre le plaisir de voir en scène des comédiens que j'apprécie.

La réponse est claire : beaucoup ! Le metteur en scène a choisi un ton et une énergie qui contrastent avec le côté feutré de certaines versions. Il faut dire que le spectacle est porté par cinq comédiens au talent confirmé qui, tous, explorent à fond leur personnage dans une ligne directrice que l'on devine mûrement pensée et clairement dirigée. La présence physique des personnages coincés dans des costumes intelligemment connotés en dit déjà long sur ce qu'est cette famille. 
Le rôle du frère est ici exacerbé dans une sorte d'hystérie agressive qui donnent aux mots un relief inattendu et au personnage une douleur profonde et pathétique déplaçant le centre de gravité de la pièce. 
Même approche pour la jeune soeur qui tente de profiter de la présence du revenant pour se restructurer et mettre sur la table sa soif cachée d'autonomie. 
La mère,elle, perd peu à peu le sens des réalités et s'envole vers on ne sait quel nuage la mettant partiellement à l'abri de la triste collision des membres d'une famille meurtrie par l'absence, la distance, le silence, le non-dit... et surtout une incompréhension viscérale. 
La belle-soeur, un temps attirée par ce nouveau venu dont elle a tant entendu parler, quittera son sourire de façade pour pousser, avec une autorité presque glaciale, celui qui réveille trop de plaies mal cicatrisées à retourner d'où il vient. 
Enfin, lui, le visiteur, lui qui sait qu'il va mourir bientôt, contraste complètement avec le jeu extraverti de tout ce petit monde en subissant les coups presque sans réagir, incrédule devant la tempête que son retour ravive... et découvrant combien il a perturbé son monde avant de prendre le large.

Le public, par ses rappels, a clairement montré qu'il avait été sensible à la richesse de la pièce et aux options de la compagnie. Il faut aller voir ce spectacle.


Bravo à Edwige Baily, Philippe Sireuil,Itsik Elbaz, Anne-Marie Loop, Thierry Lefevre et Catherine Salée.

mardi 26 avril 2011

Denise Bonal est morte la nuit dernière...

C'est avec tristesse que j'apprends la mort de Denise Bonal. J'avais découvert son écriture à travers l'une de ses premières pièces, "LEGERE EN AOUT"... que ma fille jouera dans un cours de théâtre bien des années plus tard. J'aimais la tendresse et l'humanité de ses personnages. Comme pour beaucoup d'auteurs, sa mort va sans doute réveiller de l'intérêt pour son oeuvre. Et ce ne sera que justice !!!


Une bonne partie de ses pièces sont publiées chez nos collègues des éditions Théâtrales.

Voir l'hommage que l'ami Jean-Paul Alègre lui rend sur le site de la SACD.

http://www.sacd.fr/Denise-Bonal-nous-a-quitte-dans-la-nuit-du-24-au-25-avril-Hommage-de-Jean-Paul-Alegre.2281.0.html

jeudi 21 avril 2011

Coup de blues !

Petit coup de blues. La soeur de mon père est morte ce matin à l'âge de 88 ans. Tout un pan de mon enfance. Plein de souvenirs qui remontent à la surface. Surtout l'image de mon père qui, lui, nous a quittés en 1995 et dont je retrouve, dans mon coffre à trésors, la photo en Allemagne alors qu'il était jeune déporté (travailleur obligatoire) près de Fredericshaven durant la Seconde Guerre Mondiale. C'était un magnifique clarinettiste ! Et un homme de coeur.

mardi 19 avril 2011

Nous avons eu la visite de Jean Louvet

Amicale visite de Jean Louvet ce matin dans nos bureaux pour préparer, avec les équipes de Promotion Théâtre, du CED-WB et des éditions Lansman, l'opération UNE SAISON / UN AUTEUR dont il sera le centre en 2011-2012. Une belle et conviviale séance de travail.

dimanche 17 avril 2011

Le parc et le musée de Mariemont

Toujours un grand plaisir de visiter le musée de Mariemont et son parc. Et le virus est dans la famille puisque, ce matin, c'est ma fille Céline qui a fait faire un petit tour à l'occupante actuelle de la résidence, Solenn Denis. De quoi lui donner envie... de revenir et d'explorer les parties qui l'ont particulièrement intéressée.

Côté exposition temporaire, tout un étage consacré aux cristaleries d'art tant de la région que du Val-St-Lambert. Des pièces exceptionnelles. 

Quant au parc, il est splendide pour l'instant et vaut à lui seul le détour, d'autant que les travaux de dégagement des ailes de l'ancien château commencent à porter leurs fruits.

samedi 16 avril 2011

APPEL A PROJET POUR LES AUTEURS AFRICAINS

La nouvelle association EMILE&CIE (en voie de création) sera l'opérateur d'un projet mis en place par le TARMAC à Paris, visant à identifier des auteurs africains francophones désireux d’écrire à l’intention des jeunes publics. Sur base des dossiers présentés, trois d'entre eux bénéficieront en 2012 d'un soutien à l’écriture par un dialogue récurent avec un conseiller dramaturgique spécialisé, puis une résidence en Belgique (en partenariat avec le CED-WB) destinée à finaliser leurs textes avant publication et mise en circulation dans le milieu.

L'appel s'adresse à des auteurs écrivant en français, originaires d'un pays du continent africain, vivant sur ce continent et y exerçant l'essentiel de leurs activités. Ils doivent être désireux d'écrire une pièce destinée à être jouée par des comédiens adultes devant des publics d'enfants et d'adolescents en dessous de 13 ans. Idéalement, ces pièces devraient à la fois (par leur fond et leur forme) toucher des jeunes du pays où habite l'auteur mais également pouvoir circuler à l'écrit ou en spectacle dans l’ensemble de l'espace francophone.

Les projets doivent être adressés selon des modalités précises au plus tard le 10 septembre 2011 à l'adresse emile.et.cie@gmail.com. Ils comporteront impérativement la fiche de renseignements qui peut être obtenue, ainsi que le texte complet de l'appel, à cette même adresse de courriel.

mercredi 13 avril 2011

Bienvenue à Solenn dans la région du Centre !

J'ai accueilli, ce soir, une nouvelle auteure à la résidence de Mariemont. Bienvenue à Solenn Denis, de Paris, à qui j'ai pu rapidement situer la région et son passé minier à travers le "coron" de Bois-du-Luc. Petit passage aussi pour découvrir Binche, ses remparts et son gille statufié ! Le musée du masque et du carnaval, ce sera pour plus tard.

samedi 9 avril 2011

Lettre à une actrice

J'ai vu, ce soir aux Tanneurs à Bruxelles, LETTRE A UNE ACTRICE de Jean-Marie Piemme, pris à bras le corps par Viviane De Muynck. L'expression n'est pas trop forte car elle s'accapare... non, elle phagocythe littéralement ce texte pour catalyser et partager son propre rapport au théâtre et à la vie. Elle n'hésite ni à ajouter (en accord apparemment avec l'auteur) ses propres considérations, anecdotes et coups de gueule, ni à s'appuyer sur la musique pour nous faire sentir sa jouissance profonde quand l'ordre se déglingue. Etrange et envoûtant, même si de temps en temps on se dit qu'un oeil extérieur aurait pu renforcer encore l'impact dramaturgique et éviter quelques longueurs. Mais, après tout, la magie de ce spectacle inclassable passe peut-être par là en cassant nos codes.

Bravo en tout cas aux Tanneurs et à son directeur de nous offrir un programme aussi varié, hors des sentiers battus !

Bravo Céline !

Céline Delbecq a reçu, ce matin, le PRIX ANDRE PRAGA décerné par l'Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique.

Une juste récompense pour cette jeune auteure (mais aussi comédienne et metteuse en scène) belge talentueuse qui s'impose peu à peu dans le paysage dramatique wallon et bruxellois au même titre que Stéphanie Mangez [qui, rappelons-le, faisait partie de la même "promotion" au Conservatoire de Mons].
Pour rappel, nous avons publié ses deux premiers textes : Le hibou et Hêtres.

Un cocorico de plus ! Merci Céline.

vendredi 8 avril 2011

UNE NOUVELLE PIECE DE CLAIRE GATINEAU

J'ai assisté ce soir, à la Balsamine, à la mise en lecture d'une version de travail de L'ILLUSION de Claire Gatineau. Belle distribution (comédiens et musiciens) sur une oeuvre jouant avec les codes et les personnages de théatre. Shakespeare n'est jamais loin, mais avec la couleur propre à l'écriture de Claire.














On en a profité pour lever nos verres à la publication de son recueil de 4 pièces (avec le soutien du CED-WB) et à sa très récente résidence à Montréal à l'invitation de nos amis du CEAD, dans le cadre d'un projet d'échange bilatéral.

FIN DE LA 3E OPERATION JEUNES CRITIQUES

Clôture de l'opération JEUNES CRITIQUES cet après-midi à Wavre avec la proclamation des résultats en présence de nombreux participants à la finale, de mes animatrices (bien sûr) Sophie et Gaëlle, mais aussi des représentants des partenaires (INDICATIONS, la province du Brabant-Wallon) et du jury, des journalistes très impliqués à toutes les phases : Michèle Friche, Sarah Colasse, Chistian Jade, Michel Voiturier et Isabelle Plumhans.










Après la traditionnelle photo de famille, diplôme de finaliste ou de lauréat en main, chaque jeune a pu s'entretenir avec les membres du jury qui n'ont pas manqué de souligner la qualité étonnante et le niveau général de leurs critiques.

jeudi 7 avril 2011

Une journée fort chargée à Paris

Ce matin, avec ma collègue Sophie Hubert, nous avons eu l'occasion de présenter les activités de Promotion Théâtre à Valérie Baran, directrice du Tarmac de la Villette, et à une partie de son équipe. Les prémices sans doute d'une collaboration lorsque le transfert dans le XXe sera réalisé.

Après un sympathique repas sur le parvis ensoleillé du théâtre...

...nous avons pu assister à la réunion finale du comité de lecture dont Lansman Editeur est partenaire. Avec à la clé le choix de trois textes qui seront lus lors d'une soirée festive à la fin avril.
Nous avons ensuite participé, au Théâtre de l'Est parisien, à la réunion finale du PRIX DE L'INEDIT THEATRE dont nous sommes partenaires. Pascale Grillandini animait ce dernier comité de lecture réunissant des délégués de toutes les écoles participantes. Le prix sera remis en mai, en même temps que la sortie de l'ouvrage dont le manuscrit a été choisi par les jeunes lycéens.




Pour terminer cette journée bien remplie, j'ai eu l'occasion de rencontrer l'équipe de l'Est parisien pour évoquer l'ouvrage en préparation qui dresse le bilan du travail de Catherine Anne, son équipe et ses partenaires, et qui réunira également des collaborations évoquant l'importance de la sensibilisation des jeunes au théâtre.

mercredi 6 avril 2011

Paul Emond et Bruno Thircuir sont venus me saluer

Sympathique visite, ce midi dans nos locaux, de Bruno Thircuir, directeur de  La Fabrique des Petites Utopies (Grenoble) en compagnie de l'auteur belge Paul Emond. Un projet commun dans l'air ? L'avenir nous le dira.


Si nous nous croisons un peu partout dans le monde, c'est la première fois que Bruno se retrouvait en Belgique. Compte tenu de sa bonne connaissance du travail de notre maison d'édition, il s'est montré surtout intéressé par la présentation détaillée de notre théâtrothèque et par la découverte des nombreuses activités de Promotion Théâtre.

mardi 5 avril 2011

L'acteur Juliano Mer-Khamis assassiné !

L'acteur Juliano Mer-Khamis, 52 ans, a été abattu par balles ce lundi 4 avril à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie. Juliano Mer-Khamis, comédien et militant politique très connu en Israël,  qui se revendiquait à la fois "juif et Palestinien" dirigeait le Théâtre de la Liberté. Ceux qui ont vu le film LES ENFANTS D'ARNA (malheureusement difficilement trouvable) ne peuvent que s'émouvoir de cet assassinat. 

Coincé entre les extrémistes juifs et palestiniens qui ne pouvaient supporter son ouverture et sa volonté agissante de prôner le "vivre ensemble", il se savait une cible facile. Restons éveillés si nous ne voulons pas que demain, ce soit dans nos rues qu'on abatte ceux qui osent encore braver les dictats religieux de tous bords.

 
 Pour en savoir plus : http://www.rfi.fr/moyen-orient/20110405-cisjordanie-juliano-mer-khamis
 Le film est accessible en 6 parties et en qualité mineure sur Dailymotion : http://www.dailymotion.com/video/x596fh_palestine-les-enfants-d-arna-julian_news

lundi 4 avril 2011

Finale du tournoi SUR LES PLANCHES à Bruxelles

Ce soir, je faisais partie (au nom de Promotion Théâtre) du jury du tournoi SUR LES PLANCHES mené par la cellule culture-enseignement de la Communauté française. Sur la grande scène du Théâtre Royal du Parc, dans le décor de la création professionnelle du spectacle LE DIABLE ROUGE, cinq ateliers scolaires finalistes ont présenté, en une vingtaine de minutes, un "digest-maison" de la pièce. Belle énergie, quelques trouvailles et surtout un travail évident de la part des cinq groupes.

Pour l'anecdote, signalons que c'est l'Athénée Royal Vauban à Charleroi  (sur la photo) qui a le plus marqué le jury par l'audace de la proposition et que l'Athénée Royal Jean Tousseul à Namur a séduit par un travail corporel fort intéressant. Mais dans l'ensemble, c'est le théâtre et surtout les jeunes engagés dans l'aventure (ainsi que les enseignants et les animateurs qui les encadraient) qui sortent grandis de cette opération.

samedi 2 avril 2011

SCENES A DEUX A BERTRIX...

J'ai assisté ce samedi à la finale de l'opération SCENES A DEUX à Bertrix, en province du Luxembourg. Je pense que nous avons eu bien raison, voici... plus de 15 ans, de prendre cette initiative qui permet à des jeunes de découvrir les joies et les difficultés de la scène.


C'était aussi l'occasion de saluer officiellement notre amie Paulettre Grandjean (debout à gauche sur la photo) qui organisait sa dernière finale avant une retraite... qui ne devrait pas être si paisible que cela. Merci Paulette pour ton dévouement et surtout pour toute l'énergie que tu as mis à défendre et aimer "tes" petits jeunes comédiens !!! Là aussi, le Luxembourg a toujours eu une ardeur d'avance.

vendredi 1 avril 2011

Une rencontre avec Guy Régis

A l'initiative de CEC et dans le cadre des actions de la Ville de Bruxelles au titre de soutien à Haïti, j'animais ce soir une rencontre à Passa Porta (Bruxelles) avec l'auteur Guy Régis. 

Nous avons exploré, de manière très conviviale, quelques pans de son parcours et de son oeuvre devant un public particulièrement intéressé, et notamment de jeunes comédiens liégeois intéressés par son théâtre. Guy Régis a également lu, avec tout le talent qu'on lui connait, quelques extraits de INCESSANTS, une série de courts textes parus chez nos collègues des Solitaires intempestifs (que nous diffusons en Belgique).

Une belle et sympathique soirée !

(Photos Dominique Gillereau)

L'histoire du théâtre jeunes publics en Wallonie et à Bruxelles

Ce matin, à l'initiative d'ASSPROPRO, une centaine de membres de la grande famille du théâtre jeunes publics en Wallonie et à Bruxelles avaient investi la grande salle de La Marlagne à Wépion pour faire un tour d'horizon de l'évolution de ce domaine. Comme je figure aujourd'hui parmi le dernier carré des combattants de la fin des années sixties, j'avais la redoutable tâche d'expliquer en 20 minutes comment et dans quel cadre avait été donné le coup d'envoi de ce qui constitue aujourd'hui un des fleurons culturels de la Communauté française de Belgique.

Trop court évidemment pour entrer dans les détails de la "petite histoire au service de la grande". Surtout que, dans ce domaine aussi, ce n'est pas l'histoire qui compte, c'est la manière dont on la raconte. Air connu.

Mais je me suis pris au jeu. Peut-être vais-je poursuivre l'exercice à mon tour... Comme un défi !